Aviva globalise sa gestion d'actifs

C'est la première grande initiative entreprise par Aviva sous la direction d'Andrew Moss. Celui qui a succédé à Richard Harvey en juillet 2007 a annoncé hier la création d'Aviva Investors, une structure destinée à " édifier une activité globale et intégrée dans la gestion d'actifs " à partir des business existants. L'assureur britannique a appelé à la tête d'Aviva Investors Alain Dromer, un anciende HSBC, ainsi que du CréditCommercial de France et de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild.Alain Dromer, qui a rejoint Aviva le 12 juillet 2007, soit le jour de l'intronisation d'Andrew Moss, a présidé pendant ce temps Morley (la branche de gestion d'actifs britannique d'Aviva) et a travaillé à la constitution de sa nouvelle équipe. Il va désormais élaborer un plan industriel, qu'il présentera en septembre.Aviva Investors dispose au départ de 316 milliards de livres (410 milliards d'euros) d'actifs sous gestion, mais l'objectif est d'accroître significativement l'activité en vendant davantage de produits à l'extérieur d'Aviva. Alain Dromer est habitué à ce genre de défi, ayant porté les fonds sous gestion de HSBC de 123 milliards à 328 milliards de dollars entre 2001 et 2006. Fort de 1.300 collaborateurs dans 15 pays, Aviva Investors va recruter des " gérants qualifiés " et se doter d'une nouvelle plate-forme technologique. L'idée est de vendre les produits qui ont du succès sur un marché dans d'autres pays." Nous visons une progression des bénéfices supérieure à la moyenne du groupe ", ajoute Andrew Moss, pour qui la gestion d'actifs doit devenir le " troisième pilier " d'Aviva après l'assurance-vie et dommages. Ce pôle a contribué à hauteur de 155 millions de livres (201 millions d'euros) aux bénéfices opérationnels d'Aviva en 2007 (aux normes IFRS), soit 7 % du total. Andrew Moss veut accroître cette proportion. En France, Aviva Gestion d'Actifs a dégagé en 2007 un bénéfice opérationnel de 33 millions de livres, stable sur un an.Au niveau du groupe, Aviva a réalisé en 2007 un bénéfice opérationnel en baisse de 15 % à 3,2 milliards d'euros (normes IFRS). Les primes d'assurance nettes ont progressé de 7,7 % à 43,1 milliards d'euros.
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