2,11 %

I l planait une impression de déjà-vu hier à la Bourse de Paris. Mais pas des plus agréables. Plombé par un faisceau d'indicateurs conjoncturels négatifs, le CAC 40 a lourdement décroché dans le sillage de ses homologues outre-Atlantique. À tel point que, après avoir failli crever le plancher des 4.300 points, l'indice parisien a chuté de 2,11 % pour terminer sur un plus-bas depuis plus de deux ans et demi à 4.341,21 points. Soit moins de 20 points par rapport aux 4.326,71 points atteints pour la dernière fois en clôture le 28 octobre 2005. Baisse des prix de l'immobilier, nouvelle poussée des cours du pétrole, difficultés persistantes dans le secteur financier... Autant de facteurs qui ont contribué à plomber la tendance. Dans ce contexte, les valeurs cycliques ont été victimes de pressions vendeuses à l'image de Pernord-Ricard (- 6,44 %), Arcelor-Mittal (- 5,1 %) encore PPR (- 4,51 %). Le secteur financier n'a pas non plus été épargné, comme en témoignent les dévissages de Crédit Agricole SA (- 4,7 %), Axa (- 4,29 %), ou encore Dexia (- 4,04 %). Du côté des groupes de construction, Saint-Gobain a perdu 3,7 % et Lafarge a cédé 3,51 %.
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