Les cours du brut ont pris plus de 1 dollar lundi à New York, sur une possible révision à la hausse de la croissance américaine au quatrième trimestre 2004. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de brut pour livraison rapprochée en mars a clôturé en hausse de 1,02 dollar, à 48,20 dollars, alors qu'il avait commencé la séance en baisse de plus de 1 dollar, en réaction au bon déroulement des élections irakiennes. A Londres, le baril de brent de la mer du Nord a pris 97 cents, à 45,92 dollars."Des erreurs rapportées dans les échanges entre le Canada et les Etats-Unis indiquent que les exportations américaines de novembre pourraient être revues à la hausse de 1 milliard de dollars", ont estimé les économistes de Merrill Lynch. "Le PIB américain au quatrième trimestre pourrait donc être révisé à 3,3 % au lieu des 3,1 % annoncés vendredi", selon eux.Pour Phil Flynn, analyste d'Alaron Trading, "les chiffres du PIB américain publiés vendredi avaient déçu les analystes, qui en avaient déduit que la demande de pétrole serait moins forte que prévu". Cela avait entraîné une baisse des cours pétroliers vendredi.Par ailleurs, Phil Flynn remarque que le sentiment des investisseurs sur l'issue de la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) dimanche à Vienne s'est renversé. Le marché s'est d'abord focalisé sur le fait que le cartel a gardé inchangé son plafond de production, ce qui a largement contribué à la chute des cours lundi à l'ouverture. Puis les investisseurs ont réalisé qu'il avait "abandonné l'idée d'une fourchette de prix". L'Opep, jusqu'à l'envolée des prix commencée en 2004, avait toujours soutenu qu'elle souhaitait voir les prix du brut se maintenir dans une fourchette comprise entre 22 et 28 dollars le baril, et qu'elle ajusterait sa production en conséquence. Selon Phil Flynn, "la plupart des membres de l'Opep semblent maintenant se dire qu'un baril à 50 dollars ne fait pas de mal à l'économie".(avec AFP)

latribune.fr

26 Sept 2008, 5:43

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