Wall Street a poursuivi sur sa pente favorable engagée depuis le début de l'année. À tel point que l'indice de référence d'outre-Atlantique a franchi pour la première fois depuis juin 2001 la barre des 11.000 points en séance, avant de finir à 11.011,90 points, en hausse de 0,48 % sur la séance de vendredi. Les autres indices phares de la place new-yorkaise n'étaient pas en reste puisque le Nasdaq s'est apprécié de 0,57 % à 2.318,69 et le S&P 500 de 0,37 % à 1.290,15 points. De la même manière qu'en Europe, la Bourse américaine profite depuis ce début d'année 2006 d'un fort courant de liquidités à investir mais aussi d'éléments plutôt favorables. Comme un dollar en petite forme face aux autres monnaies internationales, favorisant les actions locales. Surtout, la place new-yorkaise bénéficie d'un décalage manifeste avec ses homologues des autres continents. Si 2005 a été l'année des marchés nippons et européens, force est de constater que les marchés nord-américains sont restés très en retrait. Du coup, les opérateurs estiment qu'il y a un gap à combler et n'hésitent pas à se positionner sur les dossiers sous-évalués ou ayant fait preuve de faiblesse l'an passé.Alors que le géant américain de l'aluminium Alcoa devait ouvrir la saison des résultats immédiatement à la clôture de la Bourse, son titre s'est adjugé 0,96 % à 30,50 dollars. À ses côtés, dans le champs des hausses, on trouvait l'ensemble des constructeurs automobiles au lendemain de l'ouverture du Salon de Detroit. Et ce même si les agences notation viennent encore de dégrader la note de Ford et de GM. De son côté, le conglomérat Tyco International a pris 3,30 % à 30,97 dollars. Selon le Wall Street Journal lundi, le groupe envisage un démantèlement en plusieurs unités séparées.C. T.

latribune.fr

26 Sept 2008, 6:05

Partager :