A l'aube d'une semaine de vérité au cours de laquelle 140 entreprises du S&P 500 publieront leurs comptes du quatrième trimestre, Wall Street n'a pas cédé à la panique hier. Mais, après la débandade de vendredi, la Bourse américaine n'a pu s'offrir mieux qu'un timide rebond. En fin de journée, avant les résultats d'American Express et de Texas Instrument, le Dow Jones et le S&P 500 progressaient de 0,20 % et de 0,18 % à 10.688,77 points et 1.263,82 points. Encore sous le choc de la déception high-tech de la semaine dernière, le Nasdaq parvenait avec plus de difficulté à s'extirper de la zone rouge (+ 0,03 % à 2.248,47 points). Si le chiffre des indicateurs avancés de l'économie américaine a quelque peu déçu en décembre (+ 0,1 % contre + 0,2 % attendu), les bonnes nouvelles n'ont pourtant pas manqué. Avant Bourse, Ford (+ 38 cents à 8,27 dollars) a publié un bénéfice net en hausse de 19 % au 4e trimestre 2005, grâce aux bonnes performances de sa filiale de crédit et à la vente de Hertz. Calculé par action, le bénéfice du constructeur automobile est ressorti à 8 cents, là où les analystes de Wall Street tablaient sur 1 cent, d'après le consensus Thomson Financial. General Motors, dont les résultats seront publiés jeudi, en profitait pour rebondir de 1,74 dollar à 21,80 dollars. Albertson's, qui s'adjugeait 1,28 dollar à 25,38 dollars, a animé le marché des fusions et acquisitions. Le numéro deux des supermarchés américains va être racheté pour 17,4 milliards de dollars par un consortium mené par la chaîne de supermarchés Supervalu et la chaîne de pharmacie CVS. L'action Google a rebondi de 28,04 dollars à 419,40, après avoir perdu 14 % la semaine dernière. Un analyste de Stanford Group a relevé sa recommandation sur la valeur de "conserver" à "acheter".N. R.

latribune.fr

26 Sept 2008, 6:06

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