À quatre jours de la fin de l'année fiscale au Japon, la Bourse bétonne ses positions au-dessus des 16.500 yens. Progressant légèrement de 0,5 % hier, le Nikkei s'est stabilisé à 16.650,10 yens. Lorsque les comptables nippons avaient retourné leurs sabliers, le 1er avril 2005, l'indice reflétant le niveau moyen des 225 sociétés comptant dans l'Archipel était à 11.669 points. En douze mois, sa progression atteint 43 %, une renaissance qui influencera directement les résultats annuels que publieront les grandes banques du pays au mois de mai prochain...L'heure de la clôture des comptes approche et les courtiers tokyoïtes ralentissent un peu le rythme. "Le marché a ouvert en hausse - les étrangers étaient à l'achat - avant de rester plat durant le reste de la journée", témoigne Emmanuel Hermand, des bureaux parisiens de la maison de courtage Nomura. Les acheteurs se replacent sur les piliers de l'industrie exportatrice nippone, se justifiant par les nouvelles en provenance de Washington. Pour nombre d'analystes, la banque centrale américaine pourrait décider d'arrêter la hausse de ses taux d'intérêts en raison des derniers indicateurs sur le refroidissement de la bulle immobilière. De quoi rassurer les consommateurs et, peut-être, les inciter à acheter une nouvelle Honda (+ 1,5 % hier à 7.330 yens) ou un téléviseur plat Sharp (+ 0,5 % à 2.045 yens). Question bulle immobilière, l'Archipel en connaît un rayon. Les actions des promoteurs immobiliers ont continué de célébrer hier l'annonce par le gouvernement d'une remontée des prix des bureaux dans les trois principales métropoles du pays pour la première fois en quinze ans.P.-A. S.

latribune.fr

26 Sept 2008, 6:05

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