Les Français ont une image erronée du prix des produits alimentaires

En matière d'alimentation, la perception des consommateurs est souvent éloignée de la réalité. Ainsi, selon une étude du cabinet GFK pour l'Ania (Association nationale des industries alimentaires), 87 % des 1.000 personnes interrogées estiment que les prix sont plus élevés qu'il y a six mois alors même qu'ils stagnent, voire régressent, en grandes surfaces depuis un an. Une perception qui ne devrait pas s'améliorer alors que les étiquettes afficheront bientôt des hausses de l'ordre de 5 % en raison de la flambée des cours des matières premières. « Contrairement à la téléphonie, considérée comme un achat volontaire, les Français sont souvent négatifs face aux prix de l'alimentaire, jugé comme un achat obligatoire », analyse le président de l'Ania, Jean-René Buisson, qui rappelle que la France est pourtant le deuxième pays le moins cher d'Europe, juste derrière l'Allemagne. Au total, son industrie reçoit une note de satisfaction de 3,2 sur 5, devant la chimie, la distribution ou la banque, mais derrière l'artisanat, l'agriculture et la santé. Les consommateurs plébiscitent la largeur des gammes et la force d'innovation des marques mais regrettent une standardisation des goûts et un manque d'éducation nutritionnelle. Par ailleurs, au moment d'acheter, ils se moquent du bio, de l'impact environnemental du produit ou du fait que le fabricant soutient une cause humanitaire. Toutes choses pourtant constamment mises en avant par les marques. S. L.
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