PetroChina officialise sa participation dans deux raffineries française et britannique d'Ienos

C'est officiel. Après approbation des autorités de la concurrence, la major chinoise PetroChina sera bientôt propriétaire à hauteur de 50 % de deux raffineries européennes du groupe britannique Ienos. Un accord-cadre avait d'abord été dévoilé le 10 janvier. Lundi, les deux parties ont annoncé que le pétrolier chinois dépenserait 1 milliard de dollars (0,7 milliard d'euros) pour cette prise de participation concernant des établissements situés à Lavéra (Bouches-du-Rhône) et Grangemouth, en Écosse.Cette « offre irrévocable » est « en ligne avec la stratégie de PetroChina de grandir en Europe et de devenir l'un des principaux groupes mondiaux dans le domaine de l'énergie », précise un communiqué. Alors que le secteur du raffinage est sinistré en raison de ses surcapacités, les majors occidentales tentent de revendre certaines de leurs activités en Europe. C'est notamment le cas de Total, de Royal Dutch Shell et de Chevron. Coentreprise à l'étudePour sa part, PetroChina a besoin de sites de stockage afin de se développer dans le négoce sur le Vieux Continent. La raffinerie de Lavéra traite 210.000 barils de pétrole brut par jour. Elle fournit du carburant en France, en Suisse et dans le sud de l'Allemagne, via un oléoduc. Celle de Grangemouth transforme la même quantité de barils, à destination des marchés écossais, du nord de l'Angleterre et de l'Irlande du Nord.L'accord passé avec Ienos prévoit aussi la création d'une coentreprise dans le négoce. L'opération permettra au groupe britannique lourdement endetté « d'améliorer sa position financière de manière significative », s'est félicité son président, Jim Ratcliffe. É. C.
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