Un séduisant coupeur de têtes

Par latribune.fr  |   |  203  mots
« Maintenant, le chauffeur de taxi me reconnaît. » Sébastien Bazin a découvert la notoriété et ses affres avec le PSG. Pourtant, le quasi-quinquagénaire, entré chez Colony en 1997, a réalisé ses plus beaux coups dans l'immobilier, et non dans le football. Son acte fondateur, c'est la plus-value réalisée sur Lucia, société foncière reprise à Christian Pellerin à La Défense et dont le cours a été multiplié par 6 en quelques années. Depuis, ce fils d'administrateur de biens ne se lance jamais dans un investissement sans une arrière-pensée immobilière. Il a multiplié les coups avec des fortunes diverses. Son sourire charmeur, son allure décontractée et accessible, son franc-parler ne l'empêchent pas d'être un redoutable partenaire. Tout en les considérant comme « des amis », Sébastien Bazin, qui explique en privé ne pas prendre ses décisions « de gaieté de coeur », n'a pas hésité à écarter plusieurs patrons. Alain Cayzac à la tête du PSG, José Luis Duran chez Carrefour ou, successivement, Jean-Marc Espalioux et Gilles Pélisson chez Accor ont fait la douloureuse expérience de cette démonstration d'amitié. S. C.Sébastien Bazinprésident de Colony Capital Europe