Les registres nationaux d'émissions de CO2 sont théoriquement des coffres-fort à quotas. Ils tiennent la comptabilité des quotas, qui ne sont jamais que des numéros certes, mais avec une certaine valeur. Pour la France, la Caisse des dépôts conserve au minimum les 130 millions de quotas annuels, soit 1,7 milliard d'euros au cours actuel. Ces coffres-forts sont aussi vulnérables. Ils sont accessibles, puisque tout citoyen européen muni d'une carte d'identité peut y ouvrir un compte. Avec les codes d'accès des membres, les «?hackers?» ont pu vendre ou acheter des quotas à la place des industriels et des courtiers. Et surtout les déplacer vers un autre mécanisme d'échange de CO2, (l'ITL), où les quotas européens peuvent être vendus, au Japon par exemple.

latribune.fr

01 Févr 2010, 23:39

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