La Sécurité sociale française fait de plus en plus d'économies

Au fil des ans, grâce à la forte implication des pharmaciens et aux incitations pour les médecins à en prescrire, les médicaments génériques ont trouvé une place de choix dans les armoires à pharmacie des Français. Même si la France est encore loin de son voisin allemand en termes de diffusion, avec 25 % de médicaments vendus sous leur forme générique, contre 65 % outre-Rhin, le développement des génériques (des molécules moins chères que le princeps) est constant depuis 1999. Quant au taux de substitution dans les pharmacies, il tourne aujourd'hui autour de 75 %.1,7 milliard économiséLa marge de progression du générique est donc importante en termes de marché pour les laboratoires pharmaceutiques, mais également en termes d'économies pour l'assurance-maladie. En effet, selon la Caisse nationale d'assurance-maladie (Cnam), le développement des médicaments génériques en France a généré 1,4 milliard d'euros d'économies en 2009 (contre 905 millions d'euros en 2008), notamment avec l'arrivée de molécules importantes dans le domaine public, comme le clopidogrel (principe actif du Plavix, un anticoagulant) qui est le médicament coûtant le plus cher à la Sécu en termes de remboursement.Pour 2010, le montant de ces économies devrait sensiblement progresser. Selon les dernières estimations réalisées par le Gemme, syndicat des génériqueurs, elles se monteraient à 1,7 milliard d'euros l'an dernier. Pour amplifier les économies issues de la prescription des médicaments génériques, le syndicat plaide pour une « relance de la mesure tiers payant contre générique » et l'élargissement du répertoire des spécialités génériques à de nouvelles catégories de médicaments identiques.
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