Chaque samedi, Stéphane Soumier, animateur de « Good Morning...

Par latribune.fr  |   |  539  mots
Chaque samedi, Stéphane Soumier, animateur de « Good Morning Business » tous les matins de 5?h?30 à 9 heures sur BFM, nous propose son bloc-notes de la semaine. MILLIARDAIRES ROUGESAnniversaire de la révolution chinoise, on est ce matin-là en direct de Hong Kong, Discussion classique sur le « socialisme de march頻 avec Louis-Vincent Gave, gérant indépendant qui commente régulièrement pour nous les grandes tendances des marchés asiatiques. Je lui demande son point de vue sur les « nouveaux milliardaires chinois », une trentaine de plus, identifiés par le « Hurun Report », le « Forbes » de Shanghai : « Sont-ils tous proches du pouvoir aujourd'hui ? » Sa réponse claque sans hésitation : « Ah non, on n'est pas en France ! » Pour l'anecdote, l'homme le plus riche de Chine est aujourd'hui un constructeur automobile, BYD, qui a pris le virage électrique avant tout le monde. « ça, c'est l'officiel, me répond Louis-Vincent Gave, l'homme le plus riche de Chine vous ne le connaissez pas, et moi non plus, c'est encore l'heure des très grandes fortunes discrètes. » GÉNÉRATION YJuste un mot du patron de Xerox en France, face aux jeunes de ses écoles de vente : « J'ai mis un peu de temps, mais j'ai compris qu'il fallait vous laisser organiser vos vacances sur Internet à 4 heures de l'après-midi, parce que je sais que vous ferez les mail-clients à 23 heures. » JE SUIS TON PÈREIl faut assumer le côté guerre des étoiles. Je crois d'ailleurs que les inventeurs de ces plates-formes doivent être ravis qu'on les surnomme « dark pools », un trou noir qui est en train d'absorber le trafic des transactions boursières : « 75 % des ordres de Bourse sont passés à travers les plates-formes alternatives aux États-Unis », explique Éliane Rouyer-Chevalier, directrice des relations investisseurs du groupe Accor et surtout présidente du Cliff, l'association qui regroupe toute la profession et qui se réunissait lundi dernier pour, justement, y voir clair. On fait du trading en marge des grandes structures type Les ou Nyse-Euronext, et pourquoi ? « Pour la nanoseconde ! », répondent les spécialistes. Bien sûr, ces plates-formes sont moins chères, plus discrètes, mais surtout plus rapides. Et là, on parle de fractions de secondes, c'est à ce rythme-là que se font les gains et les pertes, à coups d'ordinateurs surpuissants. Pour Bruno Vanryb, administrateur d'Euronext, le souci est parfois de placer les ordinateurs au plus près des serveurs, pour gratter quelques fragments de ces nanosecondes? On peut trouver ça invraisemblable, mais les experts vous diront que vous découvrez la lune, ou plus exactement « the dark side ! » Je vous le disais, il faut assumer le côté guerre des étoiles. GO FASTConfidence d'un membre des équipes BMW en marge du salon de Francfort : « C'est paradoxal, mais notre combat, c'est de lisser notre image. Nous devons nous faire moins voyants, pour arrêter d'attirer des clients dont on aimerait se passer? » Et comme je reste interdit devant ces propos sibyllins, il ajoute : « L'autre jour sur l'autoroute, j'ai vu un type pleins phares à plus de 200, dans ces cas-là je tourne la tête pour ne pas voir notre logo, là j'ai regardé? il était en Audi, je me suis dit que le vent était en train de tourner. »le bloc-notes de stéphane soumie