Affaire Pérol : la justice referme le dossier

L'affaire Pérol fait « pschitt ! » Deux ans après sa nomination controversée à la tête du groupe BPCE, dont il avait suivi la création en tant que secrétaire général adjoint de l'Élysée, François Pérol a été blanchi par la Cour d'appel de Paris, qui a refusé jeudi d'ouvrir une information judiciaire pour « prise illégale d'intérêts ». probable pourvoiReprenant l'argumentaire du parquet, qui s'était opposé à deux reprises à la désignation d'un juge d'instruction, la Cour a conclu à un non-lieu, estimant qu'une « simple influence politique, même importante, ne permet pas de caractériser » ce délit. La cour juge que François Pérol « n'avait pas la charge d'assurer la surveillance ou le contrôle » de l'entreprise. « L'arrêt est assez argumenté, mais il pêche par excès de juridisme, refusant de tenir compte de la réalité économique et de l'exercice politique du pouvoir, qui va souvent à l'encontre de la lettre même des textes constitutionnels », déplore Me Karsenti, avocat de la CGT. Les deux syndicats envisagent de se pourvoir en cassation dans les 5 jours. B. J.
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