Si Peugeot réussit en Iran, Renault peine. L'ex-Régie y a « vendu 46.600 véhicules l'an dernier, en augmentation de 25 % », souligne Jérôme Stoll, DGA de Renault en charge du commerce. C'est peu pour des capacités de production de... 200.000 ! Et dix fois moins que Peugeot. « Nous devrions encore progresser en 2011 », précise certes le dirigeant. Mais le contexte diplomatique, les rivalités entre ses deux partenaires locaux Iran Khodro et Pars Khodro, les difficultés de paiement de l'Iran, qui a du mal à financer les importations de pièces pour fabriquer la Tondar (Dacia Logan locale), ont empêché la percée espérée. Si ça ne tenait qu'au marché, « on pourrait vendre les 200.000. Il y a un gros potentiel », renchérit toutefois Gérard Detourbet, responsable de l'entrée de gamme de Renault.
Renault à la peine avec sa Logan iranienne
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