FLASH INFOS

François Pérol a réussi son pari. Les instances de gouvernance du groupe bancaire BPCE, dont il préside le directoire, ont voté ce jeudi l'absorption des deux holdings qui portaient les filiales que les Banques Populaires et les Caisses d'Épargne n'avaient pas apporté en dot lors de leur union, scellée le 31 juillet 2009. L'opération s'est donc déroulée comme prévu (lire « La Tribune » du 25 mai), tous les comités d'entreprise du groupe s'étant prononcés à temps, même si, selon plusieurs sources syndicales, toutes les entités ont rendu un avis négatif sur un projet jugé « précipit頻.La remontée des actifs au sein de l'organe central BPCE SA permet d'aligner définitivement les intérêts des deux partenaires. Une fois validée par les assemblées générales prévues le 5 août, l'opération « finalisera le processus de création de BPCE », selon un communiqué, marquant ainsi « une étape importante dans la mise en oeuvre de son plan stratégique ». « Tout le monde est désormais conscient qu'il n'y a pas de billet retour », commente un dirigeant du groupe.Dans le détail, le holding des Caisses d'Épargne, qui porte notamment le Crédit Foncier, Banque Palatine, Banca Caridge, Meilleurtaux et GCE Capital, est valorisé autour de 1 milliard d'euros, en excluant la participation de 41 % dans Nexity, que l'Écureuil conservera en direct. Celui des Banques Populaires, qui porte notamment Foncia et VBI, est valorisé autour de zéro, son passif compensant son actif. Les Banques Populaires verseront donc une soulte d'environ 1 milliard. Les deux partenaires apporteront en outre 900 millions de capitaux chacun pour assurer la solvabilité de BPCE SA, dont le ratio de fonds propres (Tier One) atteindra 9,1 %. B. J.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.