Les investisseurs ont plébiscité la scission du groupe

Gilles Pélisson en avait fait son argument de campagne pour convaincre la communauté financière de l'intérêt de scinder les activités hôtelières et de services d'Accor. Force, aujourd'hui, est d'admettre que, chacune de leur côté, les deux branches historiques du groupe sont mieux valorisées qu'à l'époque où elles constituaient un tout.Pour preuve, en additionnant les cours des actions Edenred et Accor à la clôture de mercredi, on obtient un montant total de 45,43 euros. Soit près de 8 euros de plus que le dernier prix de l'ancienne action Accor la veille du jour de la scission, effective depuis le 2 juillet dernier. Ce qui correspond à une hausse de 22 %. Profits indéniablesMême si cette performance est légèrement supérieure à celle de l'indice CAC 40 sur la même période, les deux titres, et particulièrement Accor, ont indéniablement profité du courant acheteur constaté sur les marchés actions au cours des quatre derniers mois. En y regardant d'un peu plus près, la structure regroupant les actifs hôteliers d'Accor s'inscrit même en retrait par rapport à la moyenne de ses homologues cotés sur l'ensemble de l'année. Sur une base de cours actualisés avant la scission, Accor grimperait d'environ 20 % par rapport à ses niveaux de début d'année. Et cela alors que des groupes comme Marriott International, InterContinental ou Starwood ont vu, dans le même temps, leur capitalisation boursière s'envoler de 35 à 50 %.Peut-être est-ce cela aussi l'une des prérogatives du nouveau patron d'Accor : réduire la décote de popularité du groupe auprès des investisseurs. Et ce, en montrant une certaine capacité à générer des résultats autrement qu'en cédant des murs. F. M.
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