La Bourse de Paris limite ses pertes

Par latribune.fr  |   |  323  mots
Après avoir ouvert sur un léger repli, l'indice CAC 40 a oscillé autour de son cours de clôture de vendredi, légèrement soutenu par la dynamique des fusions-acquisitions, avant de plier sous le recul des valeurs bancaires. Il a fini sur un repli de 0,29 % à 4.042,92 points.Malgré l'annonce de nombreux rachats, la prudence est restée de mise à la Bourse de Paris. En témoigne le faible niveau d'activité : moins de 2,8 milliards d'euros ont été échangés. Les investisseurs sont en effet dans l'attente de la décision de la BCE de ce jeudi, un relèvement de ses taux d'intérêts étant attendu. Par ailleurs, alors que le CAC 40 est revenu à ses niveaux de début mars, effaçant ainsi la crise nippone, les investisseurs semblent vouloir marquer une pause. Et ce, d'autant plus que les problèmes portugais et irlandais sont revenus sur le devant de la scène économique européenne. En outre, le baril de Brent de la Mer du Nord a, pour la première fois depuis août 2008, franchi les 120 dollars. Dans ce contexte, la dégradation de la note de la dette souveraine du Portugal par l'agence de notation Fitch a pesé sur le secteur bancaire. Société Généralecute; Générale a plié de 2,77 %, Crédit Agricolegricole de 2,17 %, BNP Paribas de 1,31 % et Natixis de 0,93 %. À l'inverse, Alstom a gagné 1,7 % après l'annonce de la signature d'un contrat de 650 millions d'euros en Malaisie. Hors CAC, Hermès a perdu 0,45 %. Selon des informations de presse, le groupe pourrait entrer dans les prochains jours en négociation exclusive pour la vente de sa participation dans Jean-Paul Gaultier.Les valeurs ayant annoncé des acquisitions ont bien réagi, à l'image d'Ingenico ou de Pages Jaunes qui se sont respectivement appréciés de 3,56 % et 2,04 %. De leur coté, Vivendi (+0,58 %) et Sanofi-Aventis (-0,24 %) ont été moins sensibles aux annonces, déjà anticipées par les investisseurs. J. N.