Daimler a besoin d'un partenaire pour ses petits véhicules. Dieter Zetsche, patron du constructeur de Stuttgart, l'a répété à plusieurs reprises. Le fabricant des Mercedes se montre même pressé, davantage a priori que Renault et Nissan. Il doit en effet prendre des décisions urgentes sur sa future gamme de microvoitures Smart, structurellement déficitaire. Il n'est pas parvenu à dépasser les 150.000 unités annuelles dans son usine lorraine de Hambach. Très insuffisant.Renault peut aider le constructeur allemand à la fois sur la prochaine génération de véhicules biplaces et sur une version à quatre places. Le projet prévoit une fabrication de cette Smart quadriplace sur une plate-forme Renault, celle de la Twingo, dans une usine du groupe au losange, probablement celle de Novo Mesto, en Slovénie.technologie avancéeDaimler cherche également des composants et des moteurs pour ses prochaines Mercedes A (petites) et B (compactes), reposant sur des plates-formes spécifiques et coûteuses, avec des mécaniques aujourd'hui dédiées qui ne rentrent pas sous le capot des autres Mercedes. Une activité peu rentable à 250.000 unités annuelles.Le constructeur à l'étoile est aussi bel et bien preneur de la technologie avancée que Renault et Nissan développent pour les futurs modèles électriques ainsi que de leurs batteries. A.-G. V.
Qu'est-ce que Renault apporte à Daimler ?
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