Daimler, l'actionnaire récalcitrant d'EADS

Par latribune.fr  |   |  144  mots
Si l'on ne peut préjuger de ce que sera une alliance franco-allemande dans l'automobile, Daimler ne s'est, en tout cas, pas toujours montré commode dans l'aéronautique en tant qu'actionnaire d'EADS. La firme allemande a longtemps affirmé haut et fort qu'elle ne souhaitait pas rester au capital du géant européen de l'aéronautique. malgré lui impliquéIl y a quatre ans, elle avait freiné des quatre fers pour participer à l'augmentation de capital censée financer le lancement du projet de l'A350. Bien malgré lui impliqué dans le problème de gouvernance qui avait pollué le groupe en 2007 avec en toile de fond l'équilibre des forces franco-allemandes au capital d'EADS, Daimler détient 15?% du capital. Le 19 mars dernier, le constructeur allemand a d'ailleurs annoncé qu'il n'entendait pas exercer l'option lui permettant de modifier la structure du capital du groupe. G. V.