Jean-Paul Bailly, candidat à sa succession

Par latribune.fr  |   |  258  mots
Sitôt tournée la page de son augmentation de capital, La Poste devra faire face à une nouvelle échéance importante. Le mandat de son président, Jean-Paul Bailly, 64 ans le 29 novembre, arrive à échéance en décembre. Et celui-ci n'en fait pas mystère. Il est candidat au renouvellement de son mandat. Arrivé à la tête du groupe en septembre 2002, le président souhaite, en effet, parachever sa mission. Ses premières années avaient été marquées par la transformation de La Poste, dotée en 2006, d'une structure bancaire spécifique, La Banque Postale, dont Jean-Paul Bailly préside depuis le conseil de surveillance. Son deuxième mandat a été celui de la modernisation de l'établissement, avec notamment le changement du statut de l'entreprise publique en société anonyme. Mais La Poste a été rattrappée par la crise, qui a précipité un déclin accentué du courrier, son principal métier. Le groupe est aujourd'hui engagé dans un plan stratégique - Ambition 2015 -, qui doit faire de ce service public de 287.000 salariés, dont la totalité des métiers seront ouverts à la concurrence au 1er janvier 2011, un leader européen dans les services de proximité. C'est ce repositionnement que Jean-Paul Bailly souhaite continuer à accompagner. Son aptitude reconnue au dialogue social - on lui doit, dans une vie professionnelle antérieure, la mise en place à la RATP d'un dispositif d'« alarme sociale » pour y réduire les conflits - et la proximité de l'élection présidentielle, pourrait y contribuer. P.-A.G.