Très discutée cet hiver lors de la baisse des cours jusqu'à 8 euros, l'hypothèse d'un prix plancher du CO2 recueille l'aval des industriels de l'énergie comme EDF Trading ou BP. Un prix minimal attribué au gaz, qui pourrait être de 20 euros, permettrait en effet une meilleure visibilité des investissements, avancent-ils. Au Royaume-Uni, la commission parlementaire sur le climat adhère aussi à cette théorie. « Le marché de l'électricité actuel et le système d'échange de quotas de CO2 ne parviennent pas à favoriser la décarbonisation du secteur », assurent les parlementaires. À 14,38 euros la tonne hier, le quota de CO2 est loin de dissuader les producteurs d'électricité d'avoir recours aux combustibles les plus nocifs pour le climat.