Hermès se porte très bien seul, et le fait savoir. Le sellier de luxe, dont LVMH détient désormais 20,2 %, a signé une année 2010 record, avec un bénéfice net en hausse de 46 % à 421,7 millions d'euros. La marge opérationnelle a aussi atteint un sommet à 27,8 % grâce à la forte demande asiatique (chinoise en particulier) et à la dynamique des flux touristiques. Patrick Thomas, gérant de la maison du Faubourg St-Honoré, s'est dit confiant pour 2011. Bien que « le luxe [ne soit] pas sorti de la crise », il vise une croissance des ventes de 8 % à 10 % cette année, après un bond de plus de 25 % l'an dernier, à 2,4 milliards d'euros. Surtout, les dirigeants d'Hermès ont réaffirmé que le raid mené par Bernard Arnault, patron de LVMH, n'est « ni désiré ni désirable » et botté en touche en soulignant que pour l'heure, LVMH fait figure d'« un actionnaire dormant ». Il a également démenti toute dissension au sein de la famille et souligné que la future holding non cotée qu'elle souhaite créer pour sécuriser plus de 50 % du capital sera domiciliée en France. A. T., avec agence

latribune.fr

06 Mars 2011, 21:23

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