repères

Par latribune.fr  |   |  278  mots
STRONG>les précédents de l'histoireInterrogé en janvier 2008, l'ex-trader Nick Leeson, qui avait provoqué la faillite de la Barings en 1995, pensait que Jérôme Kerviel avait dû « ressentir un étrange soulagement » après que l'affaire eut éclaté. Nick Leeson n'était pourtant qu'un apprenti au regard de « JK ». Il avait engagé 27 milliards de dollars sur des produits dérivés asiatiques, entraînant 1,4 milliard de dollars de pertes pour la banque de Singapour. En franchissant le record des pertes de trading, JK devance un Canadien, Brian Hunter, qui a fait perdre 6,5 milliards de dollars (4,2 milliards d'euros) au fonds Amaranth Advisors. Mais celui qui détient le record du volume de positions sur les marchés, c'est John Meriwether, fondateur du fonds LTCM. Estimées à 1.000 milliards de dollars en 1998, au moment des crises asiatique et russe, elles n'ont finalement généré que 4,6 milliards de dollars pour la structure mais provoqué des dommages collatéraux gigantesques.la société générale déjà sanctionnéeLe 4 juillet 2008, la Commission bancaire avait sanctionné la banque pour des « carences graves du système de contrôle interne », qui ont permis la fraude de Jérôme Kerviel. Le régulateur des banques avait alors infligé une amende de 4 millions d'euros et un blâme à l'établissement. La Commission bancaire estimait que « les défaillances relevées, en particulier les carences des contrôles hiérarchiques, se sont poursuivies pendant une longue période, à savoir l'année 2007, sans que le système de contrôle interne n'ait permis de les déceler et de les corriger ». Le 20 juin 2008, l'autorité de contrôle avait entendu les représentants de la SocGen.