Le Faena, grain de folie du tout Buenos Aires

Il rêvait d'une gigantesque maison pour accueillir tous ses amis. Quelque chose de dingue, design et branché, à la fois international et typique de Buenos Aires, cosy et démesuré. Alors Alan Faena a tout vendu, abandonné la marque de vêtements qu'il avait lancée avec succès au début des années 1990 pour se reconvertir dans l'hôtellerie. Et ouvrir en 2004 les portes du Faena Hotel + Universe, membre de la chaîne The Leading Hotels of the World, où nous étions conviés. L'établissement attire, depuis, le tout Buenos Aires.C'est vrai que le Faena ne ressemble à aucun autre hôtel de la ville. Par son bâtiment tout d'abord. Un gigantesque silo à grains en brique rouge du XIXe siècle. Il domine le quartier récemment rénové de Puerto Madero couru pour ses restaurants en terrasse sur les bords du fleuve. Alan Faena a fait appel à Philippe Starck pour la décoration. Et ce dernier s'en est donné à coeur joie pour théâtraliser l'ensemble. Ainsi, l'entrée, tout en longueur, plongée dans la pénombre, n'est pas sans rappeler la nef d'une cathédrale. Ici, comme dans les chambres, le velours rouge domine. Les meubles de style Directoire sont revisités avec drôlerie. En témoignent ces lits blanc et or dont les pieds ressemblent aux pattes des monstres de dessins animés.Mais Alan Faena a d'abord voulu faire de son hôtel un univers à part entière. Et que ses visiteurs trouvent dans ce Home Sweet Home tout ce qui fait le charme de Buenos Aires. Le restaurant El Mercado, décoré de photos d'icônes argentines, Evita et Maradona en tête, mais aussi de photos de famille, de vaisselle en porcelaine fleurie, sert une cuisine typiquement « porteña ». Le cabaret propose chaque soir un spectacle de tango. La piscine permet de se reposer du rythme trépidant de la ville et le restaurant Bistro, tout de blanc et de lustres à pampilles décorés, propose une carte gastronomique. Une expérience à vivre, assurément.Y. Y., à Buenos AiresChambres à partir de 385 euros par nuit. www.faenahotelanduniverse.com et www.lhw.com. Indispensable : « Cartoville Buenos Aires », Gallimard, 8,40 euros.
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