Les entreprises françaises sont également dans la compétition

Le Gautrain, la fierté du réseau ferré sud-africain, a été mis en service avec succès, mardi dernier. Parmi les entreprises qui ont travaillé sur cet énorme projet de 35 milliards d'euros, figurent Bouygues TP et la RATP. Ces deux entreprises françaises incarnent la volonté des décideurs économiques français de développer sensiblement leurs activités dans un pays qu'ils ont longtemps négligé. Et pour cause ! En Afrique, nos entreprises ont surtout privilégié leur zone d'influence et les pays francophones. L'Apartheid, qui a pris fin en 1994, a été également un frein énorme aux échanges entre les deux pays.Aujourd'hui, la France n'est que le neuvième fournisseur et le seizième client de l'Afrique du Sud. Au niveau des investissements, elle ne pointe qu'en septième position, soit 3 % de parts de marché. Une misère face à l'Allemagne, premier partenaire européen de l'Afrique du Sud, ou au Royaume-Uni. Le retard est considérable. Mais, depuis la fin de la ségrégation, les liens ne cessent de se nouer. Les deux cents entreprises ou filiales françaises implantées dans le pays le plus riche d'Afrique emploient 25.000 personnes. Au 31 décembre 2009, 6.998 Français étaient enregistrés officiellement auprès de l'ambassade. Mais on estime le nombre de résidents à 8.500.savoir-faire à la françaiseLa Coupe du monde a permis également à quelques entreprises françaises de montrer leur savoir-faire. C'est le cas de Marty Sports. Cette petite société familiale située à Saint-Clément-de-la-Place dans le Maine-et-Loire a envoyé quarante buts en Afrique du Sud avec tout le matériel attenant (filets, piquets, etc). « Ce n'est pas tant la dimension financière (60.000 euros environ) que l'apport en termes de notoriété et d'image qui nous réjouit », explique Stéphane Martinez, l'un des deux frères qui dirige la boite angevine. AMP Visual TV, une petite société de production vendéenne située à Olonne-sur-Mer filmera seize matches en 3D, dont le match d'ouverture et la finale. M. A., à Johannesburg
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