STRONG>? L'argent public GM a indiqué début novembre qu'il lui restait 13,6 milliards de dollars (9 milliards d'euros), sur les 50 milliards accordés par l'État américain depuis décembre. Il a donc, en moins d'un an, « mang頻 plus de 36 milliards de dollars ! Un sacré avantage concurrentiel, aucun autre constructeur mondial n'ayant, et de loin, utilisé autant d'argent en si peu de temps.? La Chine Le groupe y a plus que doublé ses ventes le mois dernier. Sur dix mois, GM et ses filiales ont vendu 1,46 million de véhicules. GM est l'un des premiers acteurs du marché avec ses Buick bien adaptées aux goûts chinois. Il a annoncé le lancement d'une trentaine de nouveaux véhicules en Chine entre 2009 et 2014. Ses activités en Asie-Pacifique sont traditionnellement bénéficiaires.? La Corée Sa filiale GM Daewoo, issue du rachat des activités automobiles du conglomérat coréen disparu, est en difficulté. Mais, détenue désormais à 70 %, elle représente une solide base pour concevoir et fabriquer des véhicules à relativement bas coûts. Elle détient 10 % du marché local. Ses produits sont exportés avec succès sous la marque Chevrolet, notamment en Russie et en Europe (145.000 sur neuf mois 2009).? L'Amérique du Sud Le groupe est le troisième constructeur au Brésil avec une gamme de véhicules dérivés des Opel et une part de marché supérieure à 20 %. Il compte investir 1 milliard de dollars prochainement. Il y jouit historiquement d'une bonne réputation. La voiture électrique La berline Chevrolet Volt, électrique mais dotée d'un moteur thermique en appoint, sera prête fin 2010. Sa version européenne devrait arriver un an plus tard. GM mise gros sur ce modèle censément révolutionnaire. Mais les experts indépendants prédisent un coût élevé.? L'amérique du nordGM se flatte d'une hausse de 4 % de ses ventes aux États-Unis en octobre. Mais elle est due à un jour ouvrable supplémentaire cette année et à une comparaison avec un mois d'octobre 2008 anormalement bas. Sur neuf mois, les ventes de GM avaient chuté de 36 % et la part de marché était passée largement sous la barre des 20 %.? La gamme Ses produits n'ont pas changé et sa gamme reste souvent peu attractive. Pourquoi, alors, le public américain se précipiterait-il sur des modèles qu'il boudait jusqu'ici ? GM n'a pas sorti en 2009 de nouveauté marquante, susceptible d'attirer de nouveaux clients. La complexité bureaucratique de ses bureaux d'études n'a pas été chamboulée. Et leur lenteur à mettre des véhicules sur le marché demeure.? L'EuropeLe problème des activités européennes, structurellement déficitaires, n'est pas réglé. Malgré de nombreuses suppressions d'emplois, GM Europe ne parvient pas au point mort. Faute d'usines suffisamment compétitives et de véhicules séduisants, ce qui toutefois change progressivement. Les ventes d'Opel (et de Vauxhall) ont plongé deux fois plus que le marché sur neuf mois en Europe, atteignant à peine 7,6 % de part de marché, contre 9 % en 2005, 10,2 % en 2000. a.-G. v.

latribune.fr

10 Nov 2009, 1:45

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