Northern Rock a réduit ses pertes en 2009

Par latribune.fr  |   |  346  mots
Northern Rock retrouve progressivement le chemin de la normalité. L'établissement britannique nationalisé, qui avait créé une panique bancaire fin 2007, a nettement réduit ses pertes l'an dernier, et sa restructuration en vue d'une vente est désormais complète.La perte en 2009, annoncée ce mercredi, a été de 257 millions de livres (280 millions d'euros), cinq fois moins que la perte de 2008. De plus, le pire semble être passé. Les provisions pour mauvaises dettes « ont atteint un pic en 2009 », selon Gary Hoffman, le directeur général de Northern Rock.la bonne et la mauvaise Au-delà des chiffres, la mise en vente de Northern Rock est maintenant sur les rails, même si aucune négociation officielle n'a été annoncée pour l'instant. L'établissement a été séparé depuis le 1er janvier entre une « bonne » et une « mauvaise » banque. La première regroupe la centaine d'agences, les comptes épargnes et les prêts immobiliers les plus sains. La seconde, Northern Rock (Asset Management), conserve le portefeuille de 55 milliards d'euros de prêts immobiliers toxiques. Autre processus de normalisation : la garantie de l'Etat dont bénéficiait Northern Rock sur l'intégralité de ses dépôts a été retirée le mois dernier.C'est uniquement la « bonne » banque qui va être mise en vente. Y a-t-il une date pour la cession ? « Il n'y a pas de calendrier et nous ne sommes pas pressés », répond Gary Hoffman. Il refuse de dire s'il espère avoir entamé des négociations officielles courant 2010. Au total, l'état britannique en est de sa poche pour encore 10,7 milliards de livres (11,7 milliards d'euros), sous forme d'un prêt à la banque. Si une partie de cette somme sera remboursée avec la vente de la « bonne » banque, il lui faudra encore des années avant d'espérer récupérer de l'argent de la « mauvaise » banque, le temps que les prêts immobiliers le plus toxiques s'écoulent.é. A., à Londres l'état britannique en est de sa poche pour encore 10,7 milliards de livres, sous forme d'un prêt à la banque.