SYLVAIN nIEL, directeur associé au cabinet Fidal« Avec cet a...

Par latribune.fr  |   |  117  mots
SYLVAIN nIEL, directeur associé au cabinet Fidal « Avec cet arrêt, la chambre sociale de la Cour de cassation ouvre le droit au salarié d'autosuspendre son contrat de travail lorsque son employeur a manqué à ses obligations. Après l'autolicenciement, c'est un nouveau risque juridique à gérer pour la direction d'une entreprise. L'employeur devra en effet réagir si son salarié décide d'autosusprendre son contrat de travail?: soit il reconnaît son manquement et rétablit le droit qu'il n'a pas respecté, soit il conteste la décision de son salarié et licencie celui-ci pour absence injustifiée. Autrement dit, le droit à l'autosuspension va être à l'origine d'un nouveau contentieux devant les conseils de prud'hommes. »L'avis de l'expert