Votre nouvelle solution pour les TPE et les PME intègre un central téléphonique physique alors que la tendance est plutôt au Centrex IP, c'est-à-dire au central «?logiciel?». Pourquoi??Les offres de Centrex IP ont rencontré un faible succès jusque-là en France, car les entreprises ont encore besoin d'avoir leur matériel chez elles. Or les Centrex IP sont dématérialisés et hébergés chez un prestataire. C'est pour cela que notre offre associe les fonctionnalités d'un Centrex IP à un central traditionnel que nous installons chez le client et à une facturation par mois et par utilisateur.Comment expliquez-vous ce faible succès ?Le ticket d'entrée pour la téléphonie sur IP, la ToIP, est encore élevé comparé à la téléphonie classique. L'entreprise doit investir avant de pouvoir faire des économies sur ses communications. Mais le téléphone n'est pas considéré comme un outil métier. L'entreprise diffère donc son investissement.Les nouvelles fonctionnalités ne suffisent pas à justifier cet investissement ?Tout dépend du secteur d'activité de l'entreprise. Et de l'âge et de l'appétence pour les technologies des dirigeants... La ToIP gagnera probablement du terrain avec l'arrivée de la nouvelle génération et les nouvelles propositions tarifaires des acteurs du marché. Propos recueillis par S. C.
La téléphonie sur IP a du mal à entrer dans les PME ? »
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