Les achats ne semblent pas encore avoir intégré le développement durable dans leurs priorités. Pourquoi ?Après la violence du choc de la crise, les priorités des entreprises se sont concentrées sur la baisse des coûts et la pérennité des fournisseurs stratégiques. À partir de l'été 2008, les entreprises ont été dans l'urgence et, pour les plus fragiles d'entre elles, dans la lutte pour leur survie. Or, la mise en oeuvre d'une politique de développement durable prend du temps. D'autant plus que ses enjeux en termes de gisement économique ou d'évolution des relations fournisseurs sont très importants.Mais n'y a-t-il pas urgence à définir une politique d'achats responsables ?Le développement durable et son corollaire, les achats responsables, constituent des défis que certains secteurs d'activité, comme par exemple l'automobile ou l'agroalimentaire, prennent déjà en compte. Nombre d'entreprises sont aujourd'hui en phase de rupture et de refonte de leur modèle économique. Le passage d'une logique « court termiste » à une logique de « durabilit頻 est un chemin difficile. Beaucoup d'entreprises ont pris conscience de ce changement nécessaire. Et les directions achats, notamment, y travaillent.Quel autre défi les services achats vont-ils devoir relever dans l'année qui vient ?La transformation des modèles économiques est au coeur des actions d'un grand nombre d'entreprises. Les directions achats participent à ces changements en étant force de proposition, en réorganisant les alliances et les partenariats avec leur écosystème de fournisseurs. Elles facilitent le support nécessaire au développement du multicanal, notamment les référentiels et les langages communs. Leur rôle et leur valeur ajoutée vont continuer de s'accroître.

latribune.fr

18 Sept 2010, 9:09

Partager :