LA VALEUR À SUIVRELa sphère des valeurs moyennes recèle décidément de très belle pépites. L'exemple de Riber, spécialisé dans l'épitaxie par jets moléculaires à destination de l'industrie des semi-conducteurs, en est la parfaite illustration. Vendredi, le groupe à la tête d'une capitalisation boursière de 40 millions d'euros a enregistré une hausse de plus de 6 % portant son avance depuis le début de l'année à 64 %. Surtout, la valeur n'affiche que des indicateurs positifs quelle que soit la période de référence récente, un phénomène dont bien peu de sociétés cotées peuvent se prévaloir. Sur cinq ans, Riber gagne ainsi... 87 %, sur trois ans 73 % ou sur un an 57 %.Un Bond du carnetLa semaine passée, la société a officialisé un chiffre d'affaires semestriel en repli de 25,4 % à 4,4 millions d'euros, mais une division par deux des pertes à 200.000 euros. La direction a également fait état d'un bond en avant de 190 % du carnet de commandes, à 19,1 millions d'euros. Elément très positif permettant aux dirigeants d'anticiper une activité égale à 19 millions d'euros au titre de l'exercice entier assorti d'une amélioration de la rentabilité. Riber peut également se flatter de sa trésorerie (6,7 millions d'euros) en progression de 220 % par rapport au 30 juin 2009. Donnant au groupe toute lattitude pour financer ses projets de développement sans dépendre des banques.De quoi effectivement attirer l'appétit des investisseurs. À noter toutefois que l'entreprise revient de loin, elle, qui avant que la bulle internet n'éclate, valait plus de 31 euros contre 2,15 euros vendredi... P. B.-B.+ 6,44 %