Défense : Airbus va signer le premier contrat de soutien de l'A400M

On time... Après des mois de négociations et quelques bras de fer avec la direction générale de l\'armement (DGA), Airbus Military va enfin signer cette semaine avec l\'Organisation conjointe de coopération en matière d\'armement (OCCAr) le contrat de soutien des premiers A400M destinés à l\'armée de l\'air française. Un contrat d\'une durée de 18 mois, qui servira de laboratoire au contrat de soutien global des appareils français et britanniques. C\'est le patron d\'Airbus Military, Domingo Ureňa-Raso, qui signera le contrat. A l\'automne, la DGA et Airbus Military se chipotaient. A l\'époque, le Délégué général pour l\'armement (DGA), Laurent Collet-Billon expliquait que \"l\'industriel pense pouvoir obtenir la certification civile au mois de janvier, puis la certification et la qualification militaire deux mois après mais notre estimation est qu\'il lui faudra plus de temps. Nous disons à l\'industriel que nous ne pouvons pas accepter l\'avion sans cette certification militaire et sans une proposition de soutien qui soit financièrement raisonnable. Il y a donc un petit bras de fer entre lui et nous, mais qui se résoudra le moment venu, entre gens raisonnables\". Aujourd\'hui ce n\'est plus le cas, le ciel est dégagé à Séville pour la signature du contrat. Certification civile en février ?Le délégué général pour l\'armement, Laurent Collet-Billon, avait également rappelé qu\'il était \"important de livrer le premier appareil en 2013 à l\'armée de l\'air française pour qu\'elle puisse commencer à former des équipages et à planifier des pré-capacités opérationnelles. Le premier A400M devrait être opérationnel en juin 2013\". Selon nos informations, la certification civile pourrait être obtenue d\'ici à la fin du mois de février, voire début mars, et la certification militaire fin mars, début avril. L\'A400M, financé par sept pays européens (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Grande-Bretagne, Luxembourg et Turquie) a connu quatre ans de retard et des dépassements de coûts de 6,2 milliards d\'euros, soit environ 10 % du coût total du programme. Les pays participants ont accepté en 2011 après d\'âpres négociations de revoir le contrat initial, et de partager les surcoûts avec EADS, la maison mère d\'Airbus.
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