Après deux séances passées dans le rouge, il était à peu près logique de voir le marché parisien reprendre un peu de hauteur, surtout après le fort décrochage de 1,54 % de mardi. Rien d'étonnant dans ces conditions à voir le CAC 40 repasser au-dessus du seuil des 4.000 points, en s'adjugeant au final 0,75 % à 4.006,23 points. Du reste, cette hausse s'est faite sans grande conviction au regard des volumes échangés sur le CAC 40 qui n'ont pas excédé les 2,75 milliards d'euros ! Un rebond clairement technique qui a donné lieu à des achats à bon compte après les deux séances de baisse précédentes. En l'absence d'indicateur majeur sur le plan macro-économique en Europe, il a fallu attendre l'ouverture de Wall Street pour que le marché s'anime un peu. D'emblée, les indices américains ont été bien orientés, portés notamment par les résultats de JP Morgan qui a fait état d'une hausse de 67 % de son bénéfice net au premier trimestre. Le mouvement aurait pu d'ailleurs être de plus grande ampleur si les ventes au détail aux États-Unis étaient ressorties en plus forte progression.À l'exact inverse de la veille, Alcatel-Lucent avec un gain de 7,54 % s'est adjugé la plus forte hausse du CAC 40 porté notamment par une note de Morgan Stanley qui a relevé sa recommandation sur la valeur à « surpondérer ». La banque estime que le groupe est en mesure de publier son bénéfice trimestriel depuis 2007. Lafarge (+ 2,14 %) a profité, de son côté, d'une note positive d'Exane qui a relevé à « surperformance » sa recommandation sur le secteur de la construction en Europe. Seulement trois valeurs ont terminé en baisse. Avec un recul de 0,78 %, Technip enregistre la plus forte baisse de l'indice parisien. De son côté, Schneider Electric a concédé une troisième séance consécutive de baisse avec un repli de 0,13 %, malgré le démenti relatif à d'éventuelles discussions pour le rachat de l'américain Tyco. Enfin, Suez Environnement s'est replié de 0,03 %. G. V.