Genzyme vend ses tests génétiques pour près de 1 milliard de dollars

cite>Genzyme mène sa restructuration tambour battant. La biotech américaine, qui a rejeté récemment une offre de rachat de 18,5 milliards de dollars proposée par Sanofi-Aventis, en la jugeant « sous-évaluée », a annoncé lundi la cession à son compatriote LabCorp de ses activités de tests génétiques qui emploient 1.900 personnes aux États-Unis dans 9 laboratoires. LabCorp va payer 925 millions de dollars en cash pour cette activité qui a réalisé 371 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2009. refus de discuterCette cession n'est pas une surprise totale car Genzyme avait annoncé en mai son intention de vendre trois de ses divisions jugées non stratégiques : les tests génétiques, les produits de dignostic et les produits pharmaceutiques « intermédiaires ». En la finalisant, l'entreprise américaine veut démontrer sa « valeur stratégique » et persuader ses actionnaires que l'offre proposée par le groupe français est effectivement trop faible.En parallèle, et toujours pour accroître sa valeur, Genzyme cherche à réduire ses coûts. Vendredi dernier, la biotech a indiqué qu'elle allait commencer à tailler dans ses effectifs, sans préciser l'ampleur de ces suppressions d'emplois. Selon le « Boston Globe », 1.000 emplois devraient disparaître dans les quinze mois, sur un effectif total de 12.800 salariés. Pour Sanofi-Aventis, la cession de l'activité diagnostics ne change pas fondamentalement la donne. Cette division « pourrait être potentiellement intéressante pour Sanofi », avait récemment expliqué son directeur général, Chris Viehbacher, lors d'une conférence téléphonique, mais elle n'était pas considérée comme cruciale pour le groupe français. Et sa cession était prise en compte dans le prix proposé de 69 dollars par action.Toutefois, la fermeté du groupe américain et sa volonté de poursuivre ses cessions montrent à nouveau, semble-t-il, son refus de discuter. Chris Viehbacher a regretté à plusieurs reprises cette intransigeance. La semaine dernière, il a pris son bâton de pèlerin pour tenter de convaincre directement les actionnaires de Genzyme. O. E.
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