Mise en examen pour travail dissimulé, Ryanair quitte la France

Et une provocation de plus pour le très polémique Michael O'Leary. En mai dernier, le patron de la compagnie low-cost Ryanair avait averti qu'il fermerait sa base d'exploitation de Marseille si la justice française lui cherchait des noises sur des questions de droit du travail. Ce mercredi, il a mis sa menace à exécution. La compagnie irlandaise fermera à partir du 11 janvier son unique base française à Marseille en raison « de l'ouverture d'une procédure judiciaire » contre elle. Elle a précisé qu'elle transférerait ses avions et ses salariés dans d'autres aéroports européens.Le « prix fort à payer » « Nous sommes très déçus de la décision des autorités françaises d'engager des poursuites contre la base de Ryanair à Marseille, qui est totalement conforme à la réglementation de l'Union européenne pour les travailleurs mobiles des transports », a déclaré Michael O'Leary, venu dans la cité phocéenne faire cette annonce. Le PDG a critiqué les fondements de cette action en justice et estimé qu'il en coûterait donc « des pertes d'emploi pour Marseille et la France ». C'est « le prix fort à payer » pour démontrer que les quelque 200 salariés, selon la compagnie, sont bien sous contrat irlandais et donc assujettis à la réglementation du travail irlandais, a-t-il assuré.Ryanair, visée par une information judiciaire ouverte en avril par le parquet d'Aix-en-Provence, a été mise en examen fin septembre pour « travail dissimulé ». La compagnie irlandaise avait fait de Marseille sa première base française en novembre 2006, avec quatre avions basés sur le terminal low-cost mp2 de l'aéroport de Marseille Provence. M. C. avec agence
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