La dernière lubie de Google, qui a déposé en décembre les statuts d'une nouvelle filiale baptisée Google Energy, concerne l'électricité. Google Energy a demandé le feu vert de l'autorité de régulation américaine pour devenir un membre actif du marché de l'électricité, aux côtés de 1.500 autres intervenants, principalement des électriciens, grossistes, banques et quelques industriels. L'initiative a surpris, tant les marchés de l'électricité représentent une matière complexe. Elle semble s'inscrire dans une démarche plus globale sur le marché de l'énergie, si l'on en croit le porte-parole de Google. « Nous n'avons pas de plan concret. Nous voulons être capables d'acheter ou de vendre de l'électricité au cas où cela puisse faire partie de notre offre », a-t-il assuré. La société avait lancé il y a un an un logiciel permettant aux particuliers de mesurer et maîtriser leur consommation de kilowatts, Google PowerMeter. Et la fondation Google.org a aussi enrôlé des chercheurs dans un projet assez idéaliste, du nom de « RE