Un Écossais à la fibre braudélienne

Par latribune.fr  |   |  157  mots
Niall Ferguson, professeur d'histoire à Harvard mais aussi auteur d'ouvrages historico-économiques et de documentaires pour la télévision et commentateur très recherché par les médias, fait rarement dans la sobriété. Le prochain livre de ce quadragénaire écossais diplômé d'Oxford, qui sortira en Grande-Bretagne au mois de mars, s'intitule tout simplement « Civilization ». Un ouvrage que son auteur qualifie de « braudélien », en référence au célèbre historien français (1902-1985), et qui a pour ambition de décrypter les différents facteurs ayant permis l'essor et la domination de l'Occident sur le reste du monde pendant cinq siècles. Facteurs qui ont aujourd'hui disparu ou dont l'Occident a perdu le monopole, analyse Niall Ferguson, qui, entre une descente de ski et deux interviews, a présenté fin janvier ses idées à Davos lors d'un dîner consacré à l'histoire du commerce, dans le cadre du World Economic Forum. E. C.