La banque suisse n'exclut pas une introduction en Bourse en Asie

Par latribune.fr  |   |  255  mots
Presque toutes les banques occidentales le répètent à longueur de conférences : la prochaine étape de leur développement se fera en Asie. UBS n'échappe pas à cette règle. Aujourd'hui, la première banque suisse réalise environ 20 % de son produit net bancaire dans la région. Dans cinq à dix ans, le groupe espère porter cette part à 35 %, a annoncé jeudi le patron de la banque pour la zone Asie- Pacifique, Chi-Won Yoon. Ce développement passera notamment par la croissance de son activité de gestion de fortune. L'objectif est de porter les actifs sous gestion de 163 milliards à 250 milliards de francs en 2015. Au printemps, Oswald Grübel, le directeur général d'UBS, avait dévoilé un plan de recrutement de 400 banquiers privés asiatiques, en plus du millier existant.Pour affirmer son ambition dans la région, le groupe a également indiqué, par la voix de Chi-Won Yoon, qu'il n'excluait pas d'introduire en Asie une part de son capital, si les marchés font pression dans ce sens. Un mouvement qui rappellerait celui initié par le géant bancaire sino-britannique HSBC, dont la cotation à Shanghai est prévue mais n'est pas attendue avant fin 2010.L'Asie est devenue un enjeu de taille pour tous les grands gestionnaires de fortunes helvétiques capables de s'y développer. Certaines places, comme celle de Singapour, occupent une place de plus en plus importante dans le monde. Credit Suisse, Julius Baer, Lombard Odier ou encore Pictet étendent ainsi leur présence dans les pays asiatiques. A. M.