Neurones progresse plus vite grâce à sa structure composée de douze entités

Alors que le marché français des services informatiques a progressé au mieux de 1 % en 2010, Neurones affiche une expansion globale de 10,7 % et une croissance organique de 10,3 %. Cette bonne progression a porté son chiffre d'affaires à 239,6 millions d'euros. Quand on lui demande ce qui a permis à la société de progresser à ce rythme, Luc de Chammard, PDG et fondateur, n'hésite pas un instant : « Neurones est un groupe d'entreprises, pas une société monolithique. Chacune des 12 entités qui composent le groupe est dirigée par un entrepreneur, qui a investi personnellement pour reprendre ou créer sa société. Ils ne sont pas salariés, ils sont mandataires sociaux, autrement dit « patron chez eux ». Neurones est leur actionnaire majoritaire. » Cette organisation, unique dans le secteur des sociétés de services informatiques (SSII), favoriserait la prise d'initiatives et le développement des entités. Neurones détient entre 70 % et 95 % du capital des sociétés créées ou rachetées avant d'être intégrées au groupe. Mais Luc de Chammard ne veut pas que l'on assimile son rôle à celui d'un fonds d'investissement. « En tant qu'actionnaire majoritaire, nous sommes là pour rester longtemps, pas pour faire des profits et nous retirer au bout de quelques années ».Transfert progressifNeurones compte 1.600 clients, en France pour l'instant. Ils se répartissent entre la banque et l'assurance (31 %), la distribution et les services (22 %), le secteur public (17 %), l'énergie et la santé (15 %), l'industrie (9 %), les technologies, les télécoms et les médias (6 %). À ces clients, le groupe propose essentiellement des services d'infogérance d'infrastructure, qui représente 73 % de son activité. Il s'agit d'exploiter et de gérer à https://cdnmo.coveritlive.com/media/image/201103/phpu3MdIuCentraledeFukushima1.jpg distance tout ou partie du système d'information d'une entreprise. Le développement et la mise en oeuvre d'applications représentent 20 % du chiffre d'affaires, le conseil en management et en organisation 7 %. « Nous ne couvrons qu'une part modeste de l'informatique, nous ne sommes pas dans l'informatique scientifique et technique, par exemple, constate Luc de Chammard. D'une part, cela nous laisse des perspectives d'extension de nos activités ; d'autre part, cela correspond à ce dont l'activité économique a et aura besoin dans les prochaines années ». De plus, le modèle d'organisation de Neurones lui permet d'adapter ses métiers au fur et à mesure de l'évolution des besoins. « Nos entreprises sont à taille humaine, cela nous permet d'abandonner progressivement les métiers qui ralentissent ou qui ne dégagent plus assez de marge comme, par exemple, l'assistance technique ». Neurones transfère alors progressivement ses effectifs vers d'autres activités plus porteuses.Après avoir recruté 1.100 personnes en 2010, le groupe prévoit d'en recruter autant en 2011. Avec un effectif global de 3.000 personnes et un turnover moyen de 12 à 13 %, cela représente 700 recrutements nets. Neurones mise sur les perspectives de carrière qu'elle offre aux candidats pour les attirer, « meilleures que dans les grands groupes », assure Luc de Chammard.
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