RES Méditerranée veut s'enraciner en Turquie

Un pays au potentiel exceptionnel, mais encore sous-exploité : c'est ainsi que RES Méditerranée décrit la Turquie. Et pour concrétiser ce constat, cette société française, spécialisée dans la réalisation de centrales de production d'énergies renouvelables, vient d'acquérir un portefeuille de projets dans l'éolien sur place. Quelque six chantiers, répartis dans tout le pays, qu'une autre société a décidé de céder, et qui auront, une fois terminés dans les trois à quatre ans qui viennent, une puissance de production potentielle de 500 mégawatts. L'ensemble du projet devrait représenter un investissement total de près de 750 millions d'euros. Déjà, les dossiers pour acquérir les licences ont été déposés auprès de l'administration turque.Car pour RES Méditerranée, la Turquie possède des caractéristiques très prometteuses. « Le pays dispose d'un ?gisement? solaire et éolien de premier ordre », explique ainsi Jean-Marc Armitano, le PDG de la société. Mais, au-delà de ses qualités naturelles que sont le soleil et le vent, la Turquie offre deux autres avantages : des besoins énergétiques en forte croissance et un programme ambitieux mis sur pied par le gouvernement pour doter le pays de centrales, dont certaines fonctionneront avec des énergies renouvelables, l'éolien et le solaire. « La Turquie a décidé, dans son désir de convergence avec l'Europe, d'aligner ses objectifs en matière d'utilisation d'énergies renouvelables sur ceux de Bruxelles », note ainsi Jean-Marc Armitano. En outre, si, avant la crise économique, la Turquie en pleine croissance affichait des besoins énergétiques en hausse d'environ 7 % par an, malgré le ralentissement de l'activité, la demande croît encore de 3 % à 4 % aujourd'hui, tandis qu'elle est étale dans l'Union européenne.deux avantagesPour la société française, tous les ingrédients du succès sont donc réunis, et elle compte développer non seulement l'éolien mais aussi le solaire sur place. La Turquie devrait même devenir un axe de développement essentiel pour l'entreprise sur tout le pourtour méditerranéen. RES Méditerranée s'intéresse d'ailleurs aussi à d'autres pays de la zone. Ainsi, après avoir établi sa filiale RES Anatolia à Istanbul en 2008, elle a ouvert un petit bureau en Égypte, afin d'explorer les opportunités sur le terrain. « Nous sommes déjà positionnés pour un futur appel d'offres en Égypte, pour un projet éolien qui aura une puissance de 250 MW », révèle le PDG.RES Méditerranée a d'ores et déjà parcouru un chemin impressionnant. Créée en 2008, la société est issue d'Armitano, cofondée par Jean-Marc Armitano en 1995, qui s'est associée en 1998 à RES, une entreprise britannique spécialisée dans les mêmes domaines. Depuis, la croissance a toujours été au rendez-vous. Et les sociétés RES America, RES Northern Europe, RES Asia-Pacific et enfin RES Méditerranée, ont essaimé, à mesure que l'intérêt des particuliers et des gouvernements pour les énergies renouvelables s'étoffait. n
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