Global Hygiène accroît ses capacités

Par latribune.fr  |   |  483  mots
ourgogne/propretéLes travaux ont débuté fin septembre. Global Hygiène, qui emploie une centaine de personnes à Auxonne (Côte-d'Or), va se doter d'un nouveau bâtiment de 3.400 mètres carrés dédiés à sa logistique. L'investissement, d'un montant de 1,3 million d'euros, va permettre de stocker sur place 5.000 palettes. Installé sur l'ancien site du groupe Thomson-TTD, Global Hygiène disposera ainsi de plus de 20.000 mètres carrés. Parallèlement, l'entreprise investit 1,3 million d'euros, dédiés cette fois à l'acquisition de cinq robots de palettisation et d'un ensemble de chariots automatiques. Au total, ce sont donc 2,6 millions d'euros qui sont investis cette année.En 2007 et en 2008, déjà, 3 millions d'euros ont été injectés sur le site pour intégrer, notamment, la technologie du gauffré-collé, qui permet de sortir des produits plus élaborés et plus résistants. Sur la même période, l'entreprise s'est dotée d'un bâtiment de stockage des matières premières de 1.650 mètres carrés et a recruté une dizaine de personnes, alimentant ainsi une croissance continue.De 34,5 millions d'euros en 2008, Global Hygiène devrait atteindre un chiffre d'affaires supérieur à 40 millions d'euros cette année, alimentés pour partie par le rachat, en 2008, de Sipinco, une entreprise de trente-cinq personnes, à Angers, qui produit chaque année 9.000 tonnes de produits finis, sur le même segment de marché. « Ce rachat nous permet de réduire le coût du transport sur tout l'ouest de la France », précise Michel Falconnet, le dirigeant, qui, onze ans après le rachat de Global Hygiène, est parvenu à multiplier le chiffre d'affaires par 5,5. « Alors que le secteur sanitaire et domestique est en recul (? 5 %), nous poursuivons notre croissance, au rythme de + 15 % cette année », ajoute-t-il.collectivitésGlobal Hygiène est aujourd'hui, hors les géants, le premier fabricant de produits d'essuyage à usage unique. Il est aussi le premier fabricant de draps d'examen médical en France. Papier hygiénique, nappes, essuie-mains, serviettes de table ou mouchoirs : la PME travaille chaque année 18.000 tonnes de papier par an (ouate de cellulose et non-tissé), essentiellement pour les collectivités, avec plus de 1.600 références et 2.000 clients, réalisant un quart de son chiffre d'affaires à l'export.Aujourd'hui, elle se positionne néanmoins en grandes surfaces, où elle commercialise 12 % de sa production. « C'est une part que l'on souhaite développer, précise Michel Falconnet, pour atteindre les 20 % à 25 %. » Pour ce marché grand public, la société prépare une gamme de produits compacts, pour lesquels elle a déjà un savoir-faire (un rouleau d'essuie-tout vendu en GMS, aujourd'hui, compte 40 feuilles contre 200 pour un même rouleau vendu aux collectivités). Autrement dit : elle entend intégrer les exigences environnementales qui guident aujourd'hui les évolutions du marché. D'ici à la fin de l'année, elle devrait d'ailleurs obtenir l'écolabel et, début 2010, la certification ISO 14001 pour son management de l'environnement.