450 contrôles sont organisés par an

Par latribune.fr  |   |  250  mots
Le premier ministre François Fillon a annoncé mardi qu'un audit allait être lancé dans les 58 réacteurs français pour évaluer les risques sismiques et d'inondation. En même temps, Bruxelles décidait de soumettre les centrales nucléaires de l'Union à des « tests de résistance » afin de démontrer qu'elles peuvent résister à des séismes, des raz-de-marée, des attentats terroristes, des coupures d'électricité et des problèmes d'approvisionnement en eau. « On est aujourd'hui soumis à 450 contrôles annuels de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dont 50 réalisés de manière inopinée », souligne l'exploitant français. « Mais s'il en faut d'autres, on s'y prêtera volontiers. » Ces audits supplémentaires doivent être organisés sous l'égide de Wenra, l'association qui regroupe les autorités de sûreté européennes, afin de « revisiter les objectifs de sûreté ». « On n'a pas attendu cet accident pour faire ce travail permanent d'adaptation », précise Hervé Machenaud. Après la tempête de 1999 qui a inondé la centrale du Blayais (Gironde), EDF a ainsi reconsidéré la hauteur de ses digues et a modifié son dispositif : dès les alertes de Météo France, le réacteur est mis à l'arrêt et le personnel convoqué sur le site, au cas où les voies d'accès deviennent impraticables. Tout relèvement du niveau de sûreté du parc français se traduira par des coûts supplémentaires, impossibles aujourd'hui à évaluer. Sur les audits supplémentaires