Les sirènes du port d'Alexandrie

Par latribune.fr  |   |  154  mots
« Alexandrie m'a permis de découvrir l'autre. Une religion, une langue et une rive de la Méditerranée différente, confie Olivier Poivre d'Arvor. Cela m'a entraîné dans un dépaysement total, une extraordinaire perte de repères grâce à laquelle je suis aujourd'hui heureux où que j'aille et où que j'habite. » De son amour pour cette ville, le diplomate a tiré un livre à nul autre pareil. Remarquablement écrit, illustré de gravures ou de photos anciennes et contemporaines, à la fois érudit et intimiste, « Alexandrie Bazar » entremêle l'histoire personnelle de Poivre d'Arvor à celle de la cité. On se faufile alors à ses côtés dans les échoppes d'El Attarine, on se souvient avec mélancolie de cette ville cosmopolite, on rêve de la grande bibliothèque et l'on goûte avec bonheur à ce livre de voyage d'un nouveau genre. Y. Y.Alexandrie Bazar, Olivier Poivre d'Arvor, éd. Mengès, 240 pages, 25 euros.