Samedi après-midi au FMI, Dominique Strauss-Kahn répond aux questions de la presse. Un journaliste américain prend la parole : « je sais que vous êtes fatigué de répondre à cette question, parce que tout le monde vous la pose », commence-t-il. DSK sourit, sa directrice de communication tente d'interrompre l'impertinent qui va encore demander s'il a l'intention de quitter son poste pour l'élection présidentielle en France. Fausse alerte : la question porte sur la Grèce. Deux jours plus tôt, DSK avait déjà éconduit, non sans humour, un journaliste français. Il ne lui reste qu'un peu plus de deux mois à tenir.