ces administratrices devenues incontournables

Par latribune.fr  |   |  308  mots
Elles sont très peu nombreuses. En France, les femmes ont du mal à s'imposer dans les très sélects et très masculins conseils d'administration des grandes entreprises. Sur 561 postes d'administrateurs de groupes du CAC 40, 59 seulement sont occupées par des femmes (contre 57 sur 566 postes en 2008) et aucune d'elles n'est membre du comité exécutif de l'entreprise, indique une étude du cabinet Capitalcom de juillet dernier. Ce sont souvent les mêmes noms qui reviennent. Parmi les femmes plus sollicitées pour occuper ce type de fonction dans différentes entreprises figurent notamment Patricia Barbizet (Artémis) qui siège aux conseils d'Air France, de Bouygues, de PPR et de Total.Administratrice de Fimalac, Véronique Morali siège également dans les conseils de Havas et de la Compagnie Financière Edmond de Rothschild. Elle vient tout juste d'être nommée au conseil de Coca-Cola Entreprise. Autre femme souvent mise en avant, la PDG d'Areva, Anne Lauvergeon, qui siège pour sa part dans les conseils d'administration de GDF Suez et de Total.Parmi les autres femmes qui tirent leur épingle du jeu, on peut également citer Claudie Haigneré chez France Télécome;lécom et Sanofi-Aventis, Sylvia Jay (L'Oréalcute;al Grande-Bretagne), chez Saint-Gobain et Alcatel-Lucent, Laurence Parisot (présidente du Medef) chez Michelin et BNP Paribas ou encore Hélène Ploix chez BNP Paribas et Lafarge. Enfin, en 2009, quatre nouvelles femmes administrateurs ont été cooptées dans les conseils d'administration du CAC 40. On trouve deux Françaises : Virginie Morgon (membre du directoire d'Eurazao) chez Accor et Laurence Dors Meary (DG adjoint du Groupe Dassault Systèmesave;mes) au Crédit Agricole ; une citoyenne canadienne, Guylaine Saucier (ancienne présidente de la Chambre du commerce du Québec) chez Danone et une Américaine, Maureen Chiquet (PDG de Chanel), chez Vivendi. I. M.