un pain : La fouée héritière de la fouace

Par latribune.fr  |   |  129  mots
« Car notez que c'est viande [régal] céleste manger à desjeuner raisins avec fouace fraîche... » confie Rabelais dans son Gargantua. La fouace cause indirecte des guerres picrocholines. Héritière de ce pain de fête, la fouée retrouve à travers les réunions familiales et les fêtes de village une nouvelle jeunesse. Jadis, ces petites boules de pain servaient à tester la chaleur des fours banaux. « Je prends de la farine écrasée à la meule de pierre. Je pétris la pâte la veille pour faire ressortir l'arôme » précise Jacques Berton, ancien artisan boulanger à Loudun (Vienne). Ces pains de 45 à 70 grammes, creusés en leur milieu, gonflent comme des beignets. Ils sont ensuite garnis de beurre salé, de charcuterie ou de fromage de chèvre.