Baleine de Londres : 920 millions de dollars d'amendes pour JP Morgan

920 millions de dollars. L\'amende s\'avère plus salée que prévue pour la banque d\'affaires JP Morgan qui a été condamnée ce jeudi 19 septembre dans le cadre de l\'affaire de la \"baleine de Londres\". La banque américaine va payer un tel montant d\'amendes à quatre régulateurs britannique et américains.Outre-Atlantique, JPMorgan a accepté de payer 200 millions de dollars à la SEC, le gendarme boursier, 300 millions à son régulateur (OCC) et 200 millions à la Réserve fédérale (Fed). En Grande-Bretagne, elle paiera 220 millions de dollars à l\'autorité boursière FCA.JP Morgan accusée d\'avoir faussé ses résultas financiersLes régulateurs reprochent à JPMorgan des manquements dans ses systèmes de contrôles internes. La SEC l\'a aussi accusée d\'avoir faussé ses résultats financiers, et indique dans son communiqué que la banque \"a reconnu les faits\", ainsi que d\'avoir violé la loi.Mais cette affaire n\'est pas terminée sur le plan judiciaire. Ce mercredi 18 septembre, deux ex-traders - le Français Julien Grout et et son supérieur espagnol Javier Martin-Artajo - de la banques d\'affaires ont été formellement mis en examen par la justice américaine.>> Baleine de Londres : un Français et son chef de service inculpés La \"Baleine de Londres\" a négocié son immunitéCelle-ci les accuse d\'avoir dissimulé les pertes de la banque dans cette affaire. Initialement, la \"Baleine de Londres\" était le surnom donné à Bruno Iksil, qui était le supèrieur hiérarchique de Julien Grout et de Javier Martin-Artajo. Ce trader français, d\'une unité londonienne de JPMorgan, avait pris des positions énormes et très risquées dans les dérivés de crédit.Début 2012, ces positions étaient devenues trop visibles. Les autres traders s\'étaient retournés contre lui, forçant la banque à solder ses positions. Mais Bruno Iksil a lui-même passé un accord avec les autorités, lui garantissant l\'immunité en échange de sa coopération.>> Les pertes causées par la \"baleine de Londres\" se seraient creusées Une \"tempête dans un verre d\'eau\" à six milliards de dollarsLe PDG de JPMorgan, Jamie Dimon, avait initialement minimisé l\'affaire de la \"Baleine\", la qualifiant de \"tempête dans un verre d\'eau\". Quelques mois plus tard, la banque avait cependant reconnu que ses pertes se chiffraient à plus de six milliards de dollars.
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