électionsNicolas Sarkozy l'a appelé pour le féliciter. Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a souligné la différence entre « les priorités médiatiques » et « les priorités électorales », disant préférer « la vérité des électeurs ». Frédéric Lefebvre, porte-parole du parti majoritaire, a dénoncé les « vilenies » de « certains journalistes » qu'il a accusés de vouloir « faire trébucher » le chef de l'État.C'est peu dire que l'élection de David Douillet dans la 12e circonscription des Yvelines, à Poissy, a soulagé la majorité, après quinze jours de polémiques sur Frédéric Mitterrand, Jean Sarkozy ou les choix fiscaux du gouvernement.Pour Xavier Bertrand, la victoire de l'ancien judoka à Poissy est à mettre au crédit du chef de l'État puisque la défaite lui aurait été reprochée.Nicolas Sarkozy lui-même avait donné une résonance nationale au scrutin. Dans son entretien au « Figaro » de vendredi, il avait voulu voir dans le bon score de David Douillet au premier tour le signe que sa situation à mi-mandat était loin d'être aussi mauvaise que celle de ses prédécesseurs à l'Élysée.L'élection de Poissy a surtout validé la stratégie électorale du chef de l'État qu'il espère amplifier aux régionales de mars. Pour lui, l'UMP doit tout faire pour parvenir au score le plus élevé au premier tour.tourner la pageLe chef de l'État, qui présente aujourd'hui la réforme territoriale, compte bien voir tournée la page des polémiques. Concernant l'élection probable de Jean Sarkozy à la tête de l'établissement public gérant le quartier de La Défense (Epad), l'Élysée a poussé le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, à appuyer une proposition de compromis émanant du Parti socialiste.Au conseil d'administration de l'Epad, présidé par Patrick Devedjian jusqu'au 4 décembre, siègent neuf fonctionnaires représentant quatre ministères, et neuf représentants élus. Dimanche, Luc Chatel a indiqué que les fonctionnaires administrateurs de l'Epad pourraient ne pas participer à l'élection du président de l'établissement. Ce qui ne devrait pas modifier le résultat, l'un des administrateurs clés de l'Epad, Claude Leroi, président de la chambre de commerce de Paris, ayant marqué hier sa préférence pour Jean Sarkozy. HÉLÈNE FONTANAUDLire aussi page 30cette élection a surtout validé la stratégie électorale du chef de l'État qu'il espère amplifier aux régionales de mars.

latribune.fr

29 Oct 2009, 13:27

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