Alena GajduskovaVice- présidente du Sénat tchèque (sociale- ...

Alena Gajduskova Vice- présidente du Sénat tchèque (sociale- démocrate) Que comptez-vous faire pour contraindre Vaclav Klaus à signer ? J'attends la décision de la Cour constitutionnelle et s'il n'y a pas de contradiction entre le traité et notre Constitution, le président Klaus aura l'obligation de signer. S'il s'obstine dans son refus, cela voudra dire qu'il est incapable de remplir ses obligations constitutionnelles et n'est donc plus en mesure d'être président. Ses compétences pourront alors être transférées au Premier ministre et au président de la Chambre des députés. Dans ce cas, je suis prête à initier une procédure de destitution et tous les parlementaires qui avaient voté pour son élection devraient me soutenir. Mais, à en croire ses dernières déclarations, j'ose espérer que ce ne sera pas nécessaire.Croyez-vous vraiment dans les propos rassurants de Vaclav Klaus ? N'est-ce pas un joueur d'échecs qui va tout faire pour attendre un référendum au Royaume-Uni ? Il est clair qu'il y a des liens entre les conservateurs britanniques et le président Klaus. Je ne crois pas pour autant que Vaclav Klaus soit un joueur d'échecs. C'est juste un technocrate et un populiste. La population tchèque continue toutefois de le prendre au sérieux et les gens sont inquiets à l'idée que l'on puisse revenir sur les décrets Benes. Nous essayons de leur expliquer que cela n'a rien à voir. Des garanties de la part de l'Union que ces décrets sont incassables seraient certainement très utiles.Nicolas Sarkozy et Angela Merkel préfèrent rester très prudents à ce stade vis-à-vis de Vaclav Klaus. Pensez-vous qu'ils devraient augmenter la pression ou serait-ce contre-productif ? Ce serait très contre-productif. La République tchèque est très sensible aux pressions extérieures. Une grande partie de la classe politique tchèque est pleinement consciente que ce problème ne concerne pas que notre pays mais l'Europe entière. Mais nous devons faire le ménage nous-mêmes.Propos recueillis par Yann-Antony NoghèsJe suis prête à lancer une procédure de destitution du président Klaus. Nous devons faire le ménage nous-mêmes. flashinterview
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