Storvision est armé pour aborder le marché européen

En apportant 2,2 millions à Storvision, le fonds Audacia va permettre à la PME installée à Vendôme (Loir-et-Cher) d'accélérer sa mutation et d'aborder les marchés européens. Créée par Laurent Ozon en 2001, l'entreprise (28 salariés et 7,5 millions de chiffre d'affaires en 2010) conçoit et distribue une gamme de produits et de services dans le domaine de la vidéosurveillance (enregistreurs numériques, solutions de stockage de masse sécurisé, caméras, caméras méga pixel) et élabore des systèmes de sécurisation des données informatiques des entreprises. La PME travaille d'abord avec des grossistes spécialisés dans la distribution de matériel de sécurité et de vidéosurveillance, et, en bout de chaîne, avec des installateurs.Ancien officier des sapeurs-pompiers de Paris, Laurent Ozon a voulu créer son entreprise en « mariant informatique et vidéosurveillance ». À ce titre, il équipe déjà 15.000 sites, mais aussi 7.000 agences bancaires et de nombreuses collectivités et entreprises. Storvision revendique même la quatrième place nationale, derrière de grands groupes internationaux comme Bosch ou Samsung. Mais Laurent Ozon, qui se décharge de la direction opérationnelle sur Soraya Lemaire, veut emmener son entreprise sur de nouveaux chemins et des « modèles alternatifs », notamment pour l'activité de sécurisation des données. L'argent frais apporté par Audacia, le fonds créé par Charles Beigbeder, va avant tout être réinvesti dans la R&D et l'international. « Nous voulons, précise Laurent Ozon, autonomiser l'entreprise sur le plan des technologies et reconquérir strate par strate toutes les technologies qui équipent nos produits. » En se réappropriant et en relocalisant les différentes étapes de la fabrication de ses produits, Laurent Ozon mise avant tout sur « la réactivité, la souplesse et l'efficacité ».« Partenaire idéal »L'entreprise a connu ces dernières années une croissance évoluant entre 20 % et 40 % l'an, 20 % en 2010 et sans doute autant cette année. Pour accélérer et nouer des liens de partenariat avec des distributeurs européens, Storvision avait besoin d'un « partenaire de référence » et l'a trouvé avec Audacia qui monte à hauteur de 32,6 % du capital. « C'est le partenaire idéal, se réjouit le président de Storvision, parce que nous restons entièrement libres avec un fonds qui intervient dans le cadre de la loi Tepa et surtout qui ne coûte pas cher, pas plus de 5 % en cumulé sur cinq ans. » Jean-Jacques Talpin, à Orlé
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.